Le point de vue d’Edmond de Goncourt
C’est fait, ce Pot-Bouille, avec des racontars de disciples, sans une scène observée d’après nature, sans une parole entendue. De la vie bourgeoise, il n’y a rien, rien de surpris qu’un peu, un infiniment peu, du salon des Charpentier – et c’est bien là tout le naturalisme de l’œuvre.
Pot-Bouille, une pantomime sans décors. Pas assez de littérature.
Journal d’Edmond de Goncourt, 17 février et 16 mars 1882.
Dans la feuille où Simon bafouille,
Voici qu’on peut lire Pot-Bouille,
Grand roman aux types profonds
De Zola, qui point ne se rouille
Et qui même toujours farfouille,
Maître sans rival, les bas-fonds !
Après avoir peint les grenouilles,
Voilà qu’Émile fait des fouilles
Chez les bourgeois nauséabonds,
Et qu’affublé de la dépouille
Du géant Balzac, il épouille
Tous les Mirouët des bas-fonds !
« – Quiconque n’est pas une andouille,
Devant son talent s’agenouille,
Disent les jeunes rodomonts
Qui de Médan font la patrouille ;
Avec quel art il se débrouille
Dans les dédales des bas-fonds !
Il ne revient jamais bredouille
De ses plongeons aux lieux où grouille
L’homme parmi les champignons ;
À peine hors de la gargouille,
L’inspiration le chatouille…
Aussi, comme il peint les bas-fonds ! »
Eh bien, dussé-je entrer en brouille
Avec tous ceux dont l’œil se mouille
Au nom de Zola, je réponds
Que je ne lirai pas Pot-Bouille,
Car je n’aime pas que l’on souille
L’art de la fange des bas-fonds !
Farfadet, Le Tintamarre, 29 janvier 1882.
Le Romantisme de la fange
Le grand maître du Naturalisme n’est qu’une espèce de Lamartine à l’envers.
Tout compte fait, sa puissante et minutieuse observation se borne à n’observer rien du tout, et pas plus la vie que les bienséances. […]
Cette fois, êtes-vous contents, ô bourgeois et bourgeoises qui avez fait le succès de M. Zola, lorsqu’il dépeignait le peuple ou le monde des filles ?
Croyez-vous encore à sa soi-disant exactitude ? Est-ce vrai que vous êtes un ramassis d’imbéciles, parfois monstrueux, toujours ignobles, et grotesques même dans l’ignoble ? Est-ce bien votre maison, cette maison de Pot-Bouille qui ressemble à un quartier de Bicêtre, pleine de femmes hystériques ou détraquées, avec son idiot, ses gâteux, ses crétins, ses ramollis ? […]
Ne se rencontrera-t-il pas un écrivain de race, un homme sincère et aimant son pays, pour dire les vertus, les courages de ce monde où il y a d’énergiques travailleurs, des femmes honnêtes, des gens intelligents, plus que partout ailleurs ?
Car, la vérité, la réalité, la voici : c’est qu’entre le peuple vicié par la misère et le grand monde vicié par l’oisiveté, c’est encore la bourgeoisie qui a le plus de chance pour n’être pas corrompue et qui représente le mieux la moyenne des bonnes et solides qualités françaises.
Mais allez donc parler de vérité, de réalité, à M. Zola ! C’est un fantaisiste, et non un naturaliste. Ses livres sont des pamphlets beaucoup plutôt que des romans. Il n’observe pas, ne sait pas, invente, imagine, et nous donne ce qu’il rêve pour ce qui est.
Or, par malheur, ses rêves sont des cauchemars. Tout y prend une forme laide, vulgaire, sale, et énorme en tout cela. C’est l’hallucination de l’ordure. C’est le Romantisme de la fange. Oui, décidément, M. Zola […] est un malade. La couleur qu’il voit aux choses n’est que dans ses yeux, n’est qu’en lui-même. Son âme a la jaunisse.
Colombine, Gil Blas, 6 février 1882.
Une ménagerie bourgeoise
Sait-on ce que c’est que Pot-Bouille ? […] Pot-Bouille est le pendant de L’Assommoir. C’est un assommoir, on pourrait dire un abattoir bourgeois. L’auteur, dans son précédent ouvrage, avait décrit ou voulu décrire le monde ouvrier, ses entrainements, ses chutes. Pot-Bouille, paraît être une étude inexorablement naturaliste des gangrènes bourgeoises. L’Assommoir est incomparablement moins écœurant ; il peut y avoir, matériellement parlant, plus de sordidité que dans Pot-Bouille ; il y a certainement beaucoup moins de méphitisme moral, moins de totale bassesse.
Il y a des vices dans L’Assommoir, des vices formidablement décrits et viviséqués ; ce n’est point pourtant le lieu des absolues perversités de Pot-Bouille. Les vicieux de Pot-Bouille mettent des gants et du linge blanc ; mais quels abominables gredins ! Ces êtres sont faits de sensualité brutale, d’inhumanité, d’appétit féroce de l’argent. Il n’y a en eux pas une croyance, pas un besoin ou un désir intellectuel, pas même quelque noble erreur ; quelques chimères désintéressées ; rien enfin, rien élevant la bête humaine un peu au-dessus de la matière. Bachelard, Gueulin, toute cette ménagerie bourgeoise, rendrait presque sympathique le buveur Coupeau et ses acolytes de L’Assommoir.
Ph. Serret, L’Univers, 1er mars 1882.
De l’aberration littéraire
Il est extrêmement pénible de voir un homme de talent s’enfoncer ainsi, comme à plaisir, dans le fumier. Peut-être est-ce une maladie. C’est surtout à partir de La Curée que cette préoccupation aphrodisiaque s’est emparée de M. Émile Zola. Depuis, elle n’a fait que croître et embellir. Aujourd’hui, elle en est à sa période aiguë. L’écrivain n’a même plus le moindre souci du récit. Dans Nana, il y avait encore un semblant de roman ; ici, ce ne sont plus que des scènes enfilées les unes au bout des autres, amalgamées plutôt, entassées comme à plaisir pour confectionner une pot-bouille qui sent toutes les pourritures sociales et que M. Zola remue avec insistance, pour qu’on n’en perde ni une effluve, ni un parfum. Ce n’est plus de la littérature, mais de l’aberration littéraire.
Jean de Nivelle, Le Soleil, 21 avril 1882.
Faux comme un jeton
Oui, je sais bien ce que vous allez encore me dire ! Que j’ai tort de parler de Pot-Bouille, que je fais de la réclame à un ouvrage indigne et que je ferais bien mieux de ne point en parler, que le silence est une arme terrible, que Zola ne demande que du bruit, même au prix d’un éreintement mérité de première catégorie. Pour un ennemi de Zola, ce seraient là de bonnes raisons, mais pour l’homme qui écrit l’histoire parisienne au courant de la plume, elles sont mauvaises. Il est temps de venger Paris des outrages de Zola. C’est une considération supérieure et qui prime toutes les autres ; aussi bien, si on laissait faire Zola, on se ferait une jolie idée des Parisiens. Tous salauds et cochons ! à ce que dit Zola. Eh bien, non ! […]
Ces bourgeois-là, ne sont pas des documents humains, ce sont des momies d’une autre époque et d’une autre caste ; avant de monter dans les chambres de bonnes. ils doivent revêtir quelque vieux frac en velours, brodé d’or et ceindre une épée de gala avec la pomme reluisante en acier. Jamais Paris n’a vu pareille bourgeoisie et j’espère bien qu’il ne la verra jamais. C’est une bourgeoisie de convention entrevue dans une hallucination par un écrivain qui n’aurait jamais quitté Bousingaud-le-Joli et qui prend Paris pour un enfer, parce qu’un de ses pays y a mal tourné. […]
C’était vraiment bien la peine d’écrire tant de volumes sur le document humain et d’écrire même chez nous tant d’articles sur le naturalisme, c’était bien la peine pour accoucher de ce volume, faux comme un jeton, avec une visible recherche des obscénités et des gros mots ; c’est bien la peine d’avoir un si grand talent descriptif pour en arriver à cette fausse peinture de la maison bourgeoise et de ses habitants. Où sont les magnifiques descriptions de Paris, de L’Assommoir, ces pages si vraiment superbes et fouillées qu’elles resteront comme des morceaux de littérature de choix ?
Albert Wolff, Le Figaro, 22 avril 1882.
Factice
Cela n’a ni commencement, ni fin, ni rime ni raison. […] Non seulement les personnages n’ont ni logique, ni réalité, ni rien d’humain, mais encore les descriptions proprement dites irritent et déconcertent par leur grossière inexactitude. Tout est faux ou factice. […] M. Zola jamais n’a parlé d’un ton plus grognon une langue plus obscure, plus maussade, plus entortillée. […] C’est peut-être pour cela que l’auteur de Pot-Bouille peut tenir pour certain de n’occuper aucune place, si petite soit-elle, dans la littérature française.
Léon Bernard-Derosne, Le XIXe siècle, 2 mai 1882.
Un lazaret littéraire
Trentième mille ! Quarantième mille ! Cinquantième mille ! Les plus illustres critiques littéraires, les plus sincères amis du beau talent de M. Zola perdraient absolument leur temps à le convaincre qu’il fait fausse route. Après L’Assommoir, on pouvait encore espérer qu’il s’arrêterait, après Nana il n’y avait plus rien à espérer. Nous avons Pot-Bouille, et nous aurons des œuvres de cette espèce tant que le public ne se détournera pas de ces lazarets littéraires. M. Zola a imaginé de collectionner toutes les ordures morales que peut contenir notre société et d’en faire une pyramide. Comme tous les badauds le regardent, l’encouragent, achètent ses livres et les font acheter, il est convaincu qu’il a créé un nouveau genre appelé à renouveler la littérature française.
A.Z., Le Siècle, 28 juin 1882.
La description d’un état social
Et les bourgeois de Pot-Bouille ? Un regard jeté sur la société qui nous entoure ne suffit-il pas à démontrer leur réalité ?
On fait à M. Zola un reproche grave, que certaines particularités de son style, particularités qui vont toujours en s’accentuant depuis les Rougon-Macquart jusqu’à Pot-Bouille, n’autorisent que trop. C’est d’outrepasser les bornes du réalisme le plus cru, en froissant toutes les susceptibilités ; c’est de corrompre les mœurs par les tableaux ignobles qu’il présente. Corrompre les mœurs, c’est peut être trop dire ; car décrire un état social n’est pas le créer, et ce n’est pas aux satires de Juvénal qu’il faut imputer la corruption de Rome.
Gendre, La Justice, 21 septembre 1882.
De quoi rire jaune
Entre nous, Pot-Bouille, est-ce la vérité ?
Si oui, Zola est un brave, et voilà mon homme. Mais alors, quelle immonde société nous faisons !
Si non, au contraire, quelle immonde société nous faisons tout de même, de lui acheter ses livres à cent éditions !
Car il n’y a pas de milieu : ou bien le Naturalisme nous peint juste, ou bien nous aimons à nous voir enlaidis comme ça. Et dans les deux cas, il n’y a pas de quoi rire, sinon jaune, – couleur de ce que vous savez.
Jean Richepin, Gil Blas, 15 novembre 1882.
L’avilissement de la créature humaine
Zola emploie, pour composer les ensembles, la même méthode d’audacieuse simplification. Prenons par exemple Pot-Bouille : non que ce soit le meilleur de ses romans, mais c’est un de ceux où s’étale le plus franchement sa manière. Les procédés grossissants qui, simplifiant la réalité, en font saillir outre mesure certains caractères, reviennent de dix pages en dix pages. – C’est la domesticité de la maison commentant d’une fenêtre à l’autre, dans la puante cour intérieure, les aventures des bourgeois, déchirant les voiles avec d’obscènes gouailleries. C’est l’antithèse ironique que fait la gravité décente du grand escalier avec ce qui se passe derrière les belles portes d’acajou : cela revient après toutes les scènes particulièrement ignobles, comme un refrain de ballade. Et, de même que la maison a son grand escalier et ses portes d’acajou, toujours l’oncle Bachelard a son nez rouge, Duveyrier ses taches sanguinolentes, Mme Josserand sa vaste poitrine, Auguste Vabre son œil gauche tiré par la migraine ; et le petit père Josserand a ses bandes, et le vieux Vabre a ses fiches, et Clotilde a son piano.
Zola use et abuse du procédé des « signes particuliers ». Et partout nous le voyons choisir, abstraire, outrer. Si de toute la magistrature il a pu tirer un Duveyrier (qui d’ailleurs n’est guère plus magistrat que notaire ou charcutier), et de toutes les bourgeoises de Paris une Mme Josserand, c’est assurément par une sélection aussi hardie que celle par où sont extraites du faubourg Saint-Germain les femmes de M. Octave Feuillet. Ajoutez une autre application du même procédé, par laquelle M. Zola a pu réunir dans une seule maison tant de méprisables personnages et, de toutes les maisons bourgeoises de Paris, extraire celle-là.
Ainsi les conventions surabondent. Pas une figure qui ne soit hyperbolique dans l’ignominie ou dans la platitude ; leur groupement même est un fait exceptionnel ; les moindres détails ont été visiblement choisis sous l’empire d’une idée unique et tenace, qui est d’avilir la créature humaine, d’enlaidir encore la laideur des vices inconscients et bas. Si bien qu’au bout de quelque temps la fausseté de certains détails ne choque plus, n’apparaît même plus dans l’exagération générale. On a sous les yeux le tableau dru, cru, plus grand que nature, mais harmonieux, monotone même, de la crasse, de la luxure et de la bêtise bourgeoise : tableau plus qu’idéal, sibyllin par la violence continue, presque apocalyptique. C’est la bourgeoisie qui est ici « la Bête ». La maison de la rue de Choiseul devient un « temple » où d’infâmes mystères s’accomplissent dans l’ombre.
M. Gourd, le concierge, en est « le bedeau ». L’abbé Mauduit, triste et poli, est « le maître des cérémonies », ayant pour fonction de « couvrir du manteau de la religion les plaies de ce monde décomposé » et de « régler le bel ordre des sottises et des vices ». À un moment – caprice d’une imagination grossière et mystique, – l’image du Christ saignant surgit sur ce cloaque. L’immeuble Vabre devient on ne sait quelle vision énorme et symbolique. L’auteur finit par prêter à ses personnages son œil grossissant. Le propriétaire a loué une mansarde à une fille enceinte : le ventre de cette femme obsède M. Gourd. Ce ventre « lui semble jeter son ombre sur la propreté froide de la cour… et emplir l’immeuble d’une chose déshonnête dont les murs gardent un malaise ». – « Dans les commencements, explique-t-il, ça se voyait à peine ; c’était possible ; je ne disais trop rien Enfin, j’espérais qu’elle y mettrait de la discrétion. Ah bien ! oui. Je le surveillais, il poussait à vue d’œil, il me consternait par ses progrès rapides. Et regardez, regardez aujourd’hui ! Elle ne tente rien pour le contenir, elle le lâche… Une maison comme la nôtre affichée par un ventre pareil. » Voilà des images et des fioritures assez inattendues sur les lèvres d’un portier. Étrange monde où les concierges parlent comme des poètes, et tous les autres comme des concierges !
Jules Lemaître, La Revue politique et littéraire, 14 mars 1885.

Pot-Bouille dans le Grand Dictionnaire universel de Pierre Larousse
Dans L’Assommoir, c’est l’ouvrier qui est peint en laid, affreusement en laid ; dans Pot-Bouille, c’est le bourgeois : toutes les classes de la société doivent y passer.
Le bel Octave Mouret, un provincial débarqué à Paris avec quelques louis dans sa poche et décidé à « arriver par les femmes », est accueilli par un architecte diocésain, M. Campardon, le Prud’homme du roman ; il aura chez lui la table, et, au cinquième, une chambre de garçon. En montant avec lui, pour lui montrer sa chambre, l’escalier de cette maison de la rue de Choiseul, où il habite, un escalier solennel, dont le silence grave vous pénètre et qui joue dans le livre un rôle énorme, quoique muet, M. Campardon nomme à son jeune ami les locataires de chaque étage : au premier, M. Vabre, le propriétaire, ancien notaire à Versailles, homme aussi vertueux que riche, et qui vit avec son gendre, M. Duveyrier, conseiller à la cour ; en face, sur le même palier, Théophile Vabre, son fils cadet ; le fils aîné, Auguste Vabre, tient le magasin de soieries du rez-de-chaussée et occupe l’entresol. Au second, logent « des gens qu’on ne voit pas, que personne ne connaît », un homme qui fait des livres, peuh ! un romancier naturaliste ! Le troisième est occupé par Campardon lui-même, et, en face, par une veuve, très douce et très distinguée, Mme Juzeur ; le quatrième par le ménage Josserand, un bien digne ménage : le père caissier quelque part, la mère très occupée à marier deux filles sans dot, ce qui est une grosse affaire, et par les Pichon, petit ménage d’employés, des gens qui ne roulent pas sur l’or, mais d’une éducation parfaite. « Un air tiède venait du vestibule, et, derrière les belles portes d’acajou luisant, il y avait comme des abîmes d’honnêteté. »
Or, le romancier va nous montrer ce que c’est que l’honnêteté bourgeoise. Le père Vabre est un vieux filou, qu’on croit occupé à classer des documents de statistique idiote et qui ruine ses enfants en jouant à la Bourse ; son gendre, le conseiller, a une maîtresse qui le gruge et se moque de lui : en revanche il parvient, par des roueries de magistrat retors, à frustrer ses beaux-frères de ce qui reste de l’héritage paternel ; les Josserand marient une de leurs filles à Auguste Vabre, le marchand de soieries, au moyen de subterfuges qui constituent de véritables escroqueries ; Campardon installe cyniquement sa maîtresse chez sa femme, trouvant cela bien plus commode que de l’avoir en ville ; le bel Octave Mouret commence par mettre à mal la petite madame Pichon, puis Mme Juzeur, cette veuve si douce et si aimable, surnommée « Madame Tout-ce-que-vous-voudrez-mais-pas-ça » , prudente coquette qui ne donne que son cœur et sa main ; puis Berthe Josserand, après son mariage. Sur tout cela broche l’ami de tout le monde dans cette maison phénoménale, où tout le monde se connaît, l’incomparable Trublot, qui n’a de goût que pour les bonnes et qui va de la femme de chambre d’un ménage à la cuisinière d’un autre avec une désinvolture sans pareille. « C’est très chic, mon cher ; très chic ! », dit-il confidentiellement à Octave.
La solennité de l’escalier a pour contrepartie le caquetage continuel des bonnes qui ne cessent de s’injurier d’étage à étage par le moyen d’une petite cour, sorte de boyau empesté où coulent du matin au soir les paroles grasses, les eaux de vaisselle et les tripées de lapin. Le mot de la fin est dit par l’une d’elles à sa compagne, qui, dégoûtée, déclare vouloir chercher une autre maison bourgeoise. « Mon Dieu ! mademoiselle, celle-ci ou celle-là, toutes les baraques se ressemblent. Au jour d’aujourd’hui, qui a fait l’une a fait l’autre. C’est cochon et compagnie. »
Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel, deuxième supplément, 1890.