- « J’ai commencé Renée. C’est bien raide. »
Lettre à Joris-Karl Huysmans, vers le 25 mai 1880. - « Je viens d’achever un drame et je vais me mettre à un roman. »
Lettre à Théodore Duret, 12 juin 1881.
- « Je ne cherche que la vérité sur mon œuvre. Si je me suis permis de vous la transmettre, c’est que, la sentant dangereuse, je rêvais justement de l’imposer au public par l’autorité et par la puissance de la Comédie-Française. Là seulement elle me semblait prendre son véritable sens : un essai de tragédie bourgeoise. »
Lettre à Émile Perrin, 21 juin 1881.
- « Après notre conversation d’hier, l’idée de couper les personnages de fond m’a tourmenté. Rentré chez moi, j’ai fait ce travail, et je trouve que la pièce y a gagné en netteté et en originalité. Il y avait là un danger inutile et sans nécessité logique. […] L’œuvre a gardé sans doute les côtés qui vous inquiètent, mais elle a pris une allure que je crois tout à fait neuve et solide. »
Lettre à Émile Perrin, 24 juin 1881.
- « Renée a terrifié la Comédie-Française. »
Lettre à Édouard Rod, 21 juin 1881.
- « Il est vrai que j’ai tiré un drame de mon roman La Curée. Mais ce drame, à tête reposée, ne me plaît pas beaucoup, et je doute que je le fasse jamais jouer. »
Lettre à Jacques van Santen Kolff, 30 décembre 1883.
- « J’ai, depuis six ans, dans un tiroir, une pièce, Renée, dont pas un théâtre de Paris n’a voulu. »
Lettre à L.-P. Laforêt, vers le 25 février 1887.
- « Cette pièce n’est point complète, et maintenant que m’en voilà débarrassé, je vais tâcher de faire mieux. »
Lettre à Henry Fèvre, vers le 24 avril 1887. - « Si l’on ne siffle plus Renée, c’est peut-être qu’il n’y a plus personne. Les recettes ont beaucoup baissé depuis deux jours. Enfin, il y a déjà vingt représentations, cela me suffit. »
Lettre à Paul Lheureux, 4 mai 1887.