SABDOZ MÈRE

Une Bourguignonne. Cédant à sa rancune contre les Provençaux qui ont fait mourir son mari, souffrant d’une paralysie lente dont elle les accuse aussi d’être la cause, elle s’est réfugiée à Paris avec Pierre, son fils, qui la fait vivre, grâce à un maigre emploi. Rue d’Enfer, clouée par la souffrance, elle habite une chambre sur le même palier que lui, et se cloître là en une solitude chagrine et volontaire, entourée de tendres soins. Plus tard, Pierre Sandoz, marié, gagnant plus largement sa vie, s’est installé dans un petit pavillon de la rue Nollet et c’est là, dans la douce intimité d’une existence à trois, que madame Sandoz a vécu ses dernières années.
(L’Œuvre)

SANDOZ (Mme Pierre)

Une orpheline, la simple fille de petits commerçants sans un sou, mais belle, intelligente. Porte le prénom d’Henriette. Grande, le visage calme et gai, avec de beaux cheveux bruns. S’occupe de la cuisine, est fière de certains de ses plats. C’est elle qui, maintenant, les soirs de réception, va faire sans bruit des visites discrètes et souriantes à la mère du romancier. Lorsque, plus tard, le ménage s’installe dans un vaste appartement delà rue de Londres, Henriette a tout un petit personnel à diriger, et, si elle ne fait plus les plats elle-même, elle continue à tenir la maison sur un pied de chère très délicate, par tendresse pour son mari, dont la gourmandise est le seul vice.
(L’Œuvre)

SANDOZ PÈRE

Un Espagnol réfugié en France à la suite d’une bagarre politique. A installé près de Plassans une papeterie où fonctionnaient des engins de son invention. Est mort, abreuvé d’amertume, traqué par la méchanceté locale, en laissant à sa veuve une situation si compliquée, toute une série de procès si obscurs, que la fortune entière a coulé dans le désastre.
(L’Œuvre)

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