Veuve d’un maçon, gardienne de la teinturerie Delaherche, à Bazeilles. Avant la bataille, tous les ouvriers ont fui à travers bois, gagnant la Belgique. Françoise est restée seule, tremblante, éperdue, retenue là par son garçon, le petit Auguste, atteint de fièvre typhoïde. Aux premières heures de la lutte, un éclat d’obus l’a jetée en travers de la façade éventrée, morte, les reins cassés, la tête broyée ; ce n’est plus qu’une loque humaine, toute rouge, affreuse.
(La Débâcle)