Fille de l’entrepreneur. Si chétive à dix-huit ans qu’elle a encore la pauvreté grêle de la première enfance. Toujours triste, d’une santé chancelante, elle épouse Dubuche, un mari bien portant, et lui donne deux enfants, Gaston et Alice, des fœtus à peine viables. C’est à ces avortons, produits d’une dégénérescence dernière, qu’iront les millions du père Margaillan. Régine souffre de la phtisie maternelle, elle tousse depuis son mariage et fait des cures au Mont-Dore, pendant que ses enfants, trop débiles pour supporter un air si vif, sont soignés à la Richaudière. La famille ne s’accroîtra plus : Régine a failli mourir à ses secondes couches, elle s’évanouit au moindre contact trop vif ; Dubuche considère comme un devoir de cesser tous rapports conjugaux avec elle.
(L’Œuvre)