Préfet du second Empire, très mondain, passant huit mois de l’année à Paris. Il conte les histoires scabreuses d’une façon très piquante, se mêle de littérature aimable et a composé un poème en trois tableaux, les Amours du beau Narcisse et de la nymphe Écho, qu’on représente chez Saccard et que l’auteur a mis en tableaux vivants pour ne pas alourdir par des vers un sujet si noble. Ce préfet aimé des dames a déployé dans son département une telle vigueur pour l’élection de Mareuil que les autres candidats n’ont pu même afficher leur profession de foi ni distribuer leurs bulletins.

(La Curée)

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