Mère de madame Lerat, de madame Lorilleux et de Coupeau. Ancienne giletière, fait des ménages à cause de ses yeux qui s’en vont. C’est une grosse femme dont les enfants s’entendent mal et qui cherche à raccommoder tout le monde, heureuse de trouver cent sous chez les uns et chez les autres. À soixante-sept ans, ses yeux sont complètement perdus. Gervaise la recueille. Elle aime les bons morceaux, boit la goutte en compagnie de sa belle-fille, s’entend bien avec elle, puis, hostile au fond, elle en dit pis que pendre, se plaint constamment aux Lorilleux. parvient à faire battre toute la famille, assiste à la déchéance du ménage Coupeau et se charge de tout porter au clou, où les employés la connaissent sous le nom de la mère Quatre-Francs. Un asthme qui la met au lit pendant deux ou trois semaines tous les ans finit par l’emporter ; elle meurt une nuit où son fils est rentré ivre mort et elle est ensevelie par Gervaise et Lantier.
(L’Assommoir)